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Je suis venu te dire que je m’en vais...

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Comment se quitter avec élégance : un guide vient à point nommé pour apprendre à rompre sans faire son goujat.
publié le 4 février 2014 à 19h16

«Hildegarde, je ne t'ai peut-être jamais autant aimée que ce soir. Et pourtant, tu vas rire, je te quitte». Lettre de rupture de Bertrand (Thierry Lhermitte) adressée à la mère de ses enfants dans Clara et les Chics Types. Très chic en effet cet adieu à sa moitié. Et si la façon de rompre avait valeur de test, d'évaluation suprême du degré d'élégance ? Notons que ledit Bertrand a fait passer son message sur une authentique feuille de papier, en soignant son français. Plus classe qu'un «SLT JTE KIT BIZ» ou qu'un «C fini !» tapé du bout du pouce ?

Depuis qu'un certain F. a quitté une certaine V. via un communiqué laconique envoyé à l'Agence France-Presse - «Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler» -, le débat déborde. Réveillant en chacun des souvenirs cuisants. Ou, surtout, en chacune. Pas parce que les femmes se font plus souvent larguer que les hommes. Mais, c'est un fait, les récits de rupture sont plus féminins, et on se demande bien pourquoi. Prenons Sophie Calle, larguée par un mail se terminant par «prenez soin de vous». L'artiste en a été si secouée que, pour surmonter la gifle, elle a demandé à 107 femmes d'interpréter la missive sous un angle professionnel. Et en a fait une expo en 2008.

A en croire Charlotte M., 28 ans, éditrice freelance, le problème est presque genré. Au fond, lance-t-elle, «les hommes sont mauvais en rupture. Et d'ailleurs, je n'ai jamais