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Décryptage

Les grandes vacances à Sainte-Mer-la-Dèche

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Seuls 58% des Français comptent partir cet été. Au programme : se détendre en rognant sur toutes les dépenses.
publié le 29 mai 2014 à 18h06
(mis à jour le 30 mai 2014 à 10h53)

«Est-ce que tu viens pour les vacances ?» Ben désolée, chers David et Jonathan (1), mais cette année, les congés d'été à Douarnenez, c'est pas gagné. Comme pour beaucoup de Français, ça sent le râpé, à en croire les prévisions de divers sondagiers qui ont ponctué ce vilain mois de mai. Le pronostic est le suivant : seuls 58% des Français comptent partir entre juin et septembre. Et bim, c'est 4 points de moins qu'en 2013 et 8 points de moins qu'en 2012, selon le baromètre Ipsos-Assistance (2). C'est grave ? La France (hors les triviales questions de météo) se prépare-t-elle vraiment à un été pourri ? Réponse en quatre points.

Sommes-nous sévèrement punis ?

Avant de causer plage, prenons un peu de champ : les Français, comparés à leurs voisins, ne sont pas les plus mal lotis. 54% des Européens, et pas davantage, envisagent de prendre la poudre d'escampette (contre 67% en 2008). Nous restons donc au-dessus de la moyenne. Mais «la spécificité de ce pays où l'on part beaucoup en vacances s'estompe année après année», souligne l'étude d'Ipsos. Et puis, il y a moins vernis que nous. Comme les Britanniques, qui sont 54% à prévoir des vacances (-2 points versus 2013), les Italiens (52%, -1 point) et les Belges (47%, -2 points). Et comme l'an dernier, moins d'un Espagnol sur deux compte partir en vacances d'été, avec seulement 42% d'intentions de départs. Un chiffre stable. Ce n'est pas la première fois que ceux-là font ceinture sur la valise. Mais alors qui sont les plus gâtés ? Les Germaniques so