«Plus jeune, j’avais du mal à me fixer avec un homme. Au fond, je n’avais qu’une obsession : avoir un enfant. Vraiment. Je ne voulais pas en faire un dans le dos de quelqu’un. Je trouve ça affreux. Et à chaque fois que je rencontrais un homme, je me disais : "Mais si on fait un enfant et puis que ça ne colle pas…" Bref, je tournais un peu en rond, j’ai entrepris une thérapie, et à l’âge de 27 ans, j’ai décidé de faire un bébé toute seule. Exactement comme dans la chanson de Jean-Jacques Goldman. Je savais que ce n’était pas possible en France et me suis donc tournée vers la Belgique. Le premier établissement auquel j’ai toqué, m’a refusée au motif que j’étais trop jeune.
«Mais j’en ai trouvé un autre, où la psy qui m’a reçue, a compris, admis et validé ma démarche. J’ai fait tous les examens en France grâce à un gynéco qui a bien voulu m’accompagner. Mais le jour où j’ai eu le feu vert de la Belgique pour une insémination, j’ai complètement paniqué. J’ai laissé passer un an de réflexion.
«Je suis retournée en Belgique. J'ai revu la même psy. Cette fois, je me suis lancée et ça a marché du premier coup. Magique, quand on sait qu'il y a à peine 20% de chances pour que cela fonctionne. Quand Paloma est née en 2008, bien sûr, certains m'ont demandé : "Comment tu l'as eue, tu parles jamais de mec ?" Mais je sais m'entourer et éviter les "parasites". Alors j'ai dit la vérité à certains et pas à d'autres. Surtout, j'avais beaucoup réfléchi, beaucoup lu.
«C'était sportif d'êtr