Le temps lui a fait le cheveu blanc. Mais à le voir attaquer d’un geste leste le nettoyage d’une carpette, on se dit que vraiment, James Dyson, 67 ans, n’est ni chochotte ni près de s’encrasser. Certes son Dyson Digital Slim DC62, l’un de ses derniers aspirateurs, se pique d’être léger, mais le Britannique vous récure sans mollir ledit tapis en vous faisant l’article. Clac, il se fait tout petit pour s’adapter aux marches d’escalier. Clic, le voilà tout long, prêt à vous sucer toute la poussière des rideaux. Le tout sans ce fil propre à vous faire trébucher. Alors là…
Chic dans la fantaisie, en baskets et veste à pois blanche et bleue, Sir James, anobli par la reine en 2007, promène en ce jour de juin son regard bleu et sa silhouette longiligne dans l’antenne parisienne de sa société. Une visite éclair, loin du siège anglais de Malmesbury, près de Bristol. La carpette nettoyée, James Dyson se pose bien droit dans un canapé, comme trônant devant sa collection de bébés technos. Ses fameux aspirateurs sans sac qui vous débarrassent des plus fines particules en tenant la dragée haute à l’américain Hoover. Ses ventilateurs sans pale. Si, si. Son robinet qui lave et sèche les mains. Et une photo de l’une de ses premières inventions : la brouette tout terrain Ballbarrow, qui glisse sans creuser de sillon sur ces perfections que sont les gazons anglais.
Vivier. Ici, chaque objet a son histoire (lire ci-dessous), que vous narre, méticuleux