Les looms, c’est la base cet été. Ah non, pas de mine interloquée. Un voyage dans l’espace famille de la SNCF, et vous y verrez plus clair. Les looms sont les descendants des bons vieux scoubidous, ces petits tubes en plastique qu’on tresse à l’infini. Ou des bracelets brésiliens en fil de coton qui se gardent au poignet jusqu’à ce que mort s’ensuive. Remplacez les tubes (ou le fil) par des petits élastiques en caoutchouc noués les uns avec les autres, voilà les looms. En anglais, ça veut dire métier à tisser.
A quoi ça sert ? A occuper les gamins surtout, et aussi à confectionner des objets aussi indispensables que des bracelets colorés, à motifs variés. En spirale, en zigzag, en tulipe ou encore en fleur d'hibiscus…. Les plus chevronnés reproduisent des animaux (panda et autres) que les parents se coltineront en porte-clés. Parmi les pépites repérées : une robe pour enfant entièrement à base de ces élastiques. En même temps, la technique n'est pas très éloignée de celle du crochet.
L’exclu pour un couple de Quimper
Pour la petite histoire, un couple de Quimper a attrapé le pompon en négociant un contrat d’exclusivité pour importer le jeu en France. Ils ont grillé la priorité aux mastodontes du monde des jouets.
En brodant un peu, voilà un conte de fée à l'américaine. Morgane et Emmanuel Laurençon ont quatre enfants. Lui a une boîte de gestion