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Libération

Sept arrivé un samedi Le catéchisme du quatre et trois

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publié le 25 juillet 2014 à 18h06

Attention, ce qui suit est parfaitement écœurant, visant à démontrer qu’au numéro 3 d’une série sur le 7 on n’en peut déjà plus : il est parfait, il est méditation, il est réflexion, il est dans toutes les civilisations. Bref, on s’emmerde grave avec ce 7 prétentieux, et en sus il est partout.

Déjà il y a sept jours, sept couleurs de l’arc-en-ciel, sept saveurs et odeurs, (sept péchés capitaux aussi) et Salomon mit sept ans à construire son temple. Le 7, on l’a déjà un peu effleuré la semaine dernière, est très branché bénitier : dans le catholicisme, on compte les sept psaumes de la pénitence, les sept allégresses et les sept douleurs de la Vierge, plus les sept dons du Saint-Esprit, et les sept sacrements. Selon certains, on le retrouverait 77 fois dans la Bible, dont les sept églises, sept chandeliers, sept sceaux, sept anges, sept trompettes, sept plaies d’Egypte, sept têtes de dragons… Rhâââââââ, n’en jetez plus, sept complet.

Les astres aussi s’y mettent, puisque les anciens comptaient sept astres visibles à l’œil nu, sept sphères de Ptolémée, sept étoiles du septentrion, sept étoiles du nord, sept Hespérides. Sans facturer les merveilles du monde évidemment qui sont ? Qui sont ? Gagné !

Et Barbe Bleue ? Et les poètes de la Pléiade ? Et les notes de musique, et les vies du chat, et les collines de Rome ? Et les mercenaires, et les samouraïs, les nains de Blanche neige. Hercule et ses travaux… Ah, non bizarrement lui pas. Même les chakras sont sept. Oui, on s’en fout, mais