«Je n'ai jamais touché au sexe de mes fils», confie une mère un peu sur la défensive. S'étonner que des mères soient mal à l'aise devant le prépuce de leur garçon serait gonflé. On en croise peu qui se réjouissent d'avoir à triturer ce «petit matériel», la plupart sont embarrassées, gênées, et délèguent volontiers l'affaire au père. Lequel n'est pas forcément plus habile, mais le bon fonctionnement du sexe de son fils semble davantage lui importer que son propre embarras. Confier le petit aux mains du médecin ? Autant le savoir, la question du décalottage fait polémique entre eux.
Certains prennent publiquement position, tel Martin Winckler, qui a publié sur son blog «Touche pas à mon prépuce !!!» Le médecin-écrivain est formel, le geste n'a «que des inconvénients et aucun avantage». Il serait même contre-productif : «C'est le décalottage répété, en provoquant des inflammations qui est la cause du phimosis.» Bref, «bas les pattes», invite Winckler, le petit garçon se charge très bien lui-même de «dilater l'orifice de son prépuce en se masturbant». Vu le joujou extra qui semble à la disposition des bébés dès lors qu'ils ont le bras assez long, le propos de Winckler semble plutôt convaincant. Au passage, il épingle comme souvent ses confrères, en assurant : «Si un médecin vous en parle, répondez-lui que vous laissez à votre enfant le soin de régl