C’est un atlas complètement loufoque. Avec des cartes en vrac sur la répartition des saucisses sur le territoire, l’observation des ovnis dans telle ou telle région, ou encore les départements denses en jeunes qui squattent longtemps chez leurs parents.

Pour son Atlas de la France incroyable (1),  le physicien et réalisateur Olivier Marchon a pillé l'Insee, collecté des tas de statistiques authentiques et amassé une tonne de données sur les Français. Résultat ? Cette compilation, cartographiée par Aurélie Boissière, de nos bizarreries et autres étrangetés régionales. S'il n'a rien trouvé sur les charentaises ou les ronds-points, on s'enrichit de tas de savoirs complètement inutiles. Il n'y a, par exemple, qu'un seul club de sumo en France. A Colombey-les-Deux-Eglises, fief du général de Gaulle, il n'y a pas de rue du 18 juin 1940. Les Aquitains sont plus heureux que les Bretons. De quoi raviver de vieilles rivalités ? Surtout l'occasion de dresser, en creux, un portrait assez drôle de l'Hexagone, des chauvinismes et autres fiertés mal placées. Tour de France en cinq étapes.

Dingue, tout de même : alors que la plupart des étrangers appellent les Français les «froggies», le pays ne compte qu'un seul élevage de batraciens, à Pierrelatte, dans la Drôme. Et sinon, on mange quoi ? De la saucisse pardi ! Andouillette lyonnaise, boudin blanc catalan, saucisse de Montbéliard… A se demander, avec l'auteur, si la France ne serait pas un «pays d'andouilles». Si, assez lo