Ohé, ohé, voici venu le temps des dernières libations pour 2014, alors qu’on est à peine remis du réveillon de Noël. Avec ou sans bulles, nos meilleurs vœux pour 2015 promettent d’être arrosés. Car, à l’approche de la Saint-Sylvestre, c’est toujours le même rituel qui se profile : on va terminer une année pompette et on va en débuter une autre chiffonné. Retour alphabétique sur l’indémodable gueule de bois en 26 lettres.
A comme alcool
Ben oui, sans alcool pas de gueule de bois (GDB), hein ? Quoique sur le sujet de la veisalgie (terme savant désignant la GDB formé à partir du mot norvégien kveis, qui veut dire malaise, et de la racine grecque algia, signifiant douleur), il y a autant de théories que de flacons descendus. Mais qu'importe la raison précise puisqu'on a eu l'ivresse et que, sept à huit heures après, on est aussi à l'aise sur le canapé Ikea qu'à la barre du Koursk au fond de la mer de Barents avec les incontournables symptômes de la GDB : langue de cuir, marteau-pilon dans la tête, acrophobie en chambre, roulis gastrique et tangage hépatique.
B comme bière
Rallumer la chaudière, vous n'y songez pas ? Et pourtant si, la première gorgée de bière au saut du lit a ses adeptes, croisés notamment sur la rue Arbat lors d'une méga GDB moscovite (la faute à la vodka Stolichnaya). Et le remède ne date pas d'hier : au XIe siècle, l'école de médecine de Salerne recommandait déjà de soigner le mal par le mal