Une playmate par mois, c’est la trouvaille en 1958 du magazine Playboy qui décline douze pépées par calendrier (aujourd’hui mythique et pas seulement dans les cabines de routiers ou les vestiaires). Pirelli, fournisseur de pneumatiques en Formule 1, reprend l’idée avec les plus grandes mannequins et actrices, de Gisele Bündchen à Julianne Moore. Quelques années plus tard, c’est au tour de la gent féminine hétérosexuel

Les premières traces de calendriers remontent à l'Egypte et aux Mayas et aux Aztèques. Romain, julien, grégorien, orthodoxe, hébreu, musulman, copte, hindou, égyptien, hahai’s, zoroastrien, inca, chinois ou encore républicain, il ne relève pas à proprement parler de la mesure du temps mais d’un comptage des années, et des jours au cours d’une année.

L’éphéméride est une jolie variation du décompte des jours, avec ses feuilles qui s’enlèvent au fil du temps qui passe.

Le calendrier de L’Avent qui débute le quatrième dimanche avant Noël, et marque le début de l’année liturgique, prend sa source en Allemagne, au XIXe siècle : vingt-quatre bonnes actions en images pieuses pour calmer les gosses jusqu’au jour de Noël. Dans les années 20 apparaissent les premiers calendriers commerciaux et en 1958, le premier contenant des chocolats attaque le marché. Le secteur représente plus de 30 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Le calendrier scolaire tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec cinq périodes de vacances et trois zones, n’existe que depuis le milieu des années 80. Au début du XIXe siècle, les élèves bénéficient d’un mois et demi de vacances, du 15 août au 1er octobre, période de la chasse importante pour les familles bourgeoises. A mesure que l’école se démocratise, les vacances d’été doivent tenir compte du fait que les enfants aident leurs parents à la période des récoltes.

Le calendrier des beaux pompiers récolte en moyenne, par donateur, entre 5 et 10 euros. Pareil pour la Poste et ses petits chats nunuches, un peu moins pour les éboueurs (source personnelle).