«En 2003, à la fin des sept classes de méditation hindoue, dans le VIe arrondissement de Paris, on m'a expliqué qu'il y avait deux méditations matinales. La première à 4 heures du matin, la seconde à 6 heures du matin. Cette première méditation m'est facile, mais un coup de barre vers 10 h 30 m'empêche régulièrement de la faire, car je ne peux pas me reposer pendant ma journée de travail. La seconde méditation, celle de 6 heures, que je pratique, a fait changer ma vie : je me lève tôt, je vois les amis en journée et je passe des soirées plus calmes… plutôt sain comme mode de vie. Certains le vivent de façon "violente", sans concession, pas moi. C'est une manière de se relier aux autres et au monde : être ensemble tout en étant séparés, voilà le défi du XXIe siècle - qu'il soit religieux ou pas.»
Alexandre 51 ans, prof, debout à 6 heures pour méditer : «Se relier aux autres et au monde»
par Emmanuèle Peyret
publié le 14 mars 2016 à 19h31
Dans la même rubrique