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Voyage au coeur de l'IA

Y aura-t-il encore un pilote dans l’avion?

Le commandant de bord va être de plus en plus assisté dans ses choix, mais il conservera le contrôle de la décision finale. L’avion de ligne sans humain n’est pas pour demain.
An Air France pilot stands in the cockpit of the airline's new Boeing Inc. 787-9 Dreamliner passenger aircraft as it stands on the tarmac at Charles de Gaulle Airport in Roissy, France, December 2, 2016. REUTERS/Benoit Tessier (REUTERS/Benoit Tessier)
publié le 10 janvier 2018 à 7h30
(mis à jour le 10 janvier 2018 à 7h30)

Halte aux emballements futuristes. La suppression des pilotes à bord des avions de transport civil n’est pas d’actualité. Les compagnies aériennes ne vont pas se retrouver à la tête d’immenses flottes de drones commandés par des pilotes… basés au sol. Une récente enquête menée par la banque suisse UBS, auprès de 8000 personnes, montre que 54% d’entre elles refuseraient de monter à bord d’un appareil sans pilote, même si le prix du billet s’en trouvait sérieusement ristourné.

C’est pourtant la perspective de gains qui a motivé les recherches d’UBS. Les compagnies aériennes économiseraient, chaque année, 30 milliards d’euros si elles n’avaient pas à rémunérer les deux navigants à bord de chacun des 20000 avions commerciaux en service aujourd’hui.

Pour autant, les constructeurs aéronautiques et leurs équipementiers rivalisent d’imagination pour transformer les tâches du pilote, mais aussi le vécu des passagers.

Aux commandes d’un avion, les navigants doivent, tout au long d’un vol, traiter une multitude d’informations: la météo, l’altitude, le niveau de carburant, les contacts avec le sol… L’intelligence artificielle va leur permettre d’embarquer une masse croissante d’informations sur les scénarios auxquels ils auront éventuellement à faire face...

(la suite dans le hors-série)

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(Rupture dans certains points de vente, mais nombre de kiosques l’ont toujours)

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108 pages. 10 euros.