Menu
Libération
SUIVEZ LE GUIDE

Comment lire les cartes de randonnées

Article réservé aux abonnés
Que l’itinéraire soit balisé ou non, lire une carte pour interpréter le paysage reste le meilleur moyen de se situer, de s’orienter... et d’arriver à bon port ! Guide de haute montagne, cofondateur d’Allibert, Jef Tripard explique les principes de base de cet exercice fondamental.
(marshmallow et florian)
publié le 18 mars 2009 à 6h00

Qu’est-ce qu’une carte ?

C’est une représentation à plat du terrain vu du ciel grâce à un assemblage de dessins symbolisant les routes, les sentiers, les champs, les crêtes, les bois, les ruisseaux, les zones habitées... bref, tous ces éléments qui sont autant de points de repère ou d’obstacles pendant la randonnée (voir encadré légende).

Quelle échelle choisir pour s’orienter ?

En France, les cartes de randonnée sont généralement disponibles au 1 : 25 000 (1 cm = 250 m). L’idéal est de manier toujours la même échelle pour éviter les erreurs d’appréciation, mais, selon sa destination, les cartes ne sont pas forcément disponibles au-delà du 1 : 50 000 ; il est donc parfois nécessaire de s’adapter.

Comment se préparer avant de partir ?

Il faut s’exercer régulièrement, en débutant sur des territoires campagnards ou urbains connus. L’idée est de tracer un parcours théorique sur une carte, puis de le valider sur le terrain. Vous saurez ainsi très rapidement si vous interprétez correctement les reliefs et les obstacles, et si vos points de repère sont fiables.

Comment utiliser correctement une carte sur le terrain ?

Visualisez bien votre parcours avant de partir, puis prenez le temps de consulter la carte toutes les demi-heures afin de vérifier votre situation et votre orientation. Pour cela, repérez le nord grâce à une boussole ou un repère fiable et placer la carte dans le sens de l’itinéraire. Si les caractéristiques