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Libération
Working nomade

Dans l’encre du Toucan

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A Gênes, une rencontre inoubliable avec des spaghettis à l’encre de seiche à l’ombre d’un toucan... Premier article du blog d’une «Working nomade» à la recherche de bonnes adresses.
(dr)
par
publié le 11 septembre 2013 à 12h08

Baroudeuse en stiletto et sac à dos, je vous emmène dans mes périples de business-voyageuse à la découverte de petites perles qui égayent le quotidien des businessmen stressés, femmes d'affaires pressées, globe-trotteurs invétérés, à qui il manque l'adresse qui rendra leur journée un peu plus belle.

« Toucan est le nom vernaculaire de 12 espèces d'oiseaux de l'ordre des Piciformes et de la famille des Ramphastidés, proches des araçaris et des toucanets qui, dans le langage courant, sont aussi appelés toucans (cf.wikipedia) ». C'est aussi le nom de ma dernière trouvaille gênoise, non loin du quartier des chantiers navals, hors du centre ville.

Gargote du bord de route de prime abord. Exposition quasi pathologique de dessins, objets et autres représentations iconographiques inclassables, une fois la porte du restaurant poussée. Le Toucan, sous toutes ses formes, orne chaque centimètre des murs de ce lieu. D’un pas décidé, je précède donc mon client, prête à sortir ma machette telle une Indiana Jones dans la jungle italienne, au cas où. Il fait chaud au Toucan, les vapeurs des pâtes cuisant dans l’eau bouillonnante, le feu vif sous les casseroles, rappellent effectivement le degré d’humidité de la jungle. Ceci explique peut-être cela.

Très vite, me voilà - à demi - rassurée. La pathologie est bien là mais les parfums enivrants émanant de la cuisine à vue, me la font oublier. Clientèle d’habitués, on nous présente le menu, sans doute -et certainement- parc