Comme si on ne pouvait pas laisser cette pauvre princesse qui a tant souffert tranquille, voilà que non seulement un biopic qui s’annonce assez cultos dans le genre neuneu (avec Naomi Watts dans la peau de Diana, ladite Naomi ayant annoncé il y a quelque temps que la princesse lui avait parlé d'outretombe pour l’autoriser à l’incarner...), un biopic donc va sortir le 2 octobre sous la caméra d’Olivier Hirschbiegel, qui raconte l’histoire d’amour avec le chirurgien Hasnat Khan (qui a dit c’est qui??) et pas du tout celle avec le petit Al-fayed qui finit dans la fameuse voiture.
L'occasion pour le spectateur (qui va surtout être une spectatrice, si tu veux une fine analyse) de marcher dans les Louboutin de cette pauvre princesse au si grand coeur, dans la campagne anglaise, les clubs de jazz, l’opéra, Kensington Palace bien sûr, etc. L’occasion donc de se faire un petit Diana tour, à l’heure où la chère femme est grand-mère d’un petit Georges quelle ne verra jamais. Si c’est pas malheureux.
On peut donc aller se pochtronner au Ronnie’s scott, un club de jazz assez confidentiel (enfin, moins, là maintenant). On dit, mais les gens sont méchants, que Diana planquait sa fabuleuse chevelure dorée sous une perruque brune pour aller rejoindre son docteur dans ce bar. ON peut aussi aller mater du tutu au Royal Albert Hall (Lady Di était marraine du English National Ballet, donc ce n’est vraiment pas la peine de se moquer), aller jouer les bonnes âmes chââââritables, ce qu’elle adorait f