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Libération
Tunisie

Les Jedi à la rescousse du tourisme saharien

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Remplir les hôtels grâce aux fans de «la Guerre des étoiles», tel est le pari du Sud tunisien, qui espère que les sites de tournage de la saga vont relancer un secteur en crise.
Vêtus en "Stormtroopers", "Jedi" et autres "Sith", quelques dizaines de Tunisiens, Allemands, Norvégiens et Belges se sont retrouvés sabres laser à la main pour regarder la saga, allongés sur les tapis et coussins installés au centre du village tunisien de Mos Espa, "le village d'Anakin Skywalker". (©AFP PHOTO / FETHI BELAID)
par Relaxnews-AFP
publié le 15 mai 2014 à 11h20

Envahi par les sables il y a encore un mois, Mos Espa, le village d’Anakin Skywalker, le Jedi qui deviendra le sinistre Dark Vador, renaît doucement depuis que les bulldozers ont commencé à déblayer les cabanes construites à la fin des années 90 pour le tournage de «l’épisode 1», le quatrième volet de la série.

L’objectif : faire de cet endroit entouré des dunes du Sahara, à 45 km de Tozeur, une attraction phare au même titre que les promenades en dromadaires et les visites d’oasis.

Premier succès début mai, une réunion d’inconditionnels tunisiens et étrangers de la Guerre des étoiles y a été organisée.

Vêtus en Stormtroopers, gardes impériaux, Jedi et autres Sith, quelques dizaines de Tunisiens, Allemands, Norvégiens et Belges se sont retrouvés sabres laser à la main pour regarder la saga, allongés sur les tapis et coussins installés au centre de Mos Espa. Et un défilé costumé a eu lieu à travers Tozeur, sous les regards ravis des habitants.

Pèlerinage

«Ce site est un haut lieu de pèlerinage pour des milliers de fans et fait vivre également l'économie locale, touristique et culturelle, d'où l'importance de cette opération» de désensablement, relève Raya Ben Guiza, responsable de la campagne associative «Save Mos Espa».

«La première phase est achevée avec succès, maintenant le site ressort du sable et on peut voir toute la structure, nous passons donc à la deuxième, et la plus importante: la restauration et le développement des décors», ajoute-t-