Au lendemain de la Première guerre mondiale, la France se passionna pour l'affaire Landru, le «Barbe-Bleue de Gambais» qui tua plus de dix femmes. Pour faire disparaître les corps, le tueur en série découpait ses victimes, se débarrassait des membres dans la nature et brûlait les têtes, les pieds et les mains dans sa cuisinière. Les enquêteurs découvrir ainsi plus de 1,5 kilo de débris calcinés dans le jardin de sa villa. La police les fit expertiser par un professeur d'anatomie comparée du Muséum d'histoire naturelle qui, son travail fini, ne sut que faire de ces cendres…
Décision fut prise de les enterrer dans le Jardin des Plantes voisin et d’y faire pousser dessus un arbre. Le chef jardinier de l’époque s’en chargea et jura de garder le secret de l’emplacement exact pour dissuader toute manifestation de culte malsain. La consigne fut respectée et aujourd’hui encore, seuls les jardiniers chefs se transmettent l’information de bouche à oreille.
Cette histoire, et cent autres, fait partie de la moisson d’anecdotes collectées avec passion par Dominique Lesbros dans son dernier ouvrage Secrets & Curiosités des monuments de Paris.
Un livre de plus sur les petits et grands secrets de la capitale – comme le reconnaît avec honnêteté l’auteure qui n’en est pas à son premier essai? Certes, mais un livre qui vaut le détour.
Car, qui connaît la plaque lipogrammatique réalisée en hommage à Georges Perec place Saint-Sulpice? Où se trouve le plus vieil arbre de Paris (planté en 160