Tara a quitté ce mardi matin la marina de Beyrouth après une semaine passée à la rencontre de l’hospitalité libanaise. Si nous devions par la suite nous diriger plein sud, vers Israël, la situation sur place nous contraint à changer nos plans.
C’est les bras chargés de cadeaux et des souvenirs plein la tête que l’équipage de Tara a quitté la petite marina de Zaitouna Bay, dans la capitale libanaise. La foule immense et encore anonyme qui nous avait accueilli il y a une semaine, lors de notre arrivée, s’est transformée pour notre départ en petit comité, mais avec des têtes cette fois bien connues : partenaires locaux ou beyrouthins rencontrés au hasard d’une balade, tous furent des ambassadeurs de marque de l’hospitalité libanaise. C’est donc après une escale riche en rencontres de toutes sortes que nous avons quitté avec regret le pays des cèdres, direction plein ouest, vers Chypre.
La petite île n'était pourtant pas prévue au programme initial des escales de la goélette. Nous devions au départ passer une semaine à l'heure israélienne, avec deux escales dans les villes de Haïfa et Tel Aviv… Avant que la situation politique du pays ne vienne changer nos plans. «Ces escales avaient pour vocation d'accueillir à bord de Tara de jeunes étudiants en science arabo-israéliens, palestiniens et israéliens, rappelle Romain Troublé, le secrétaire général de Tara Expéditions. Dans le contexte et son évolution depuis début juillet, les conditions à la fois d'accueil de ces étud