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Libération
Carnet de bord (5/15)

Quatorze matelots, de beaux marins grands et costauds…

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Tara, au fil de l'eaudossier
Partis lundi matin sous un ciel rose, nous dormirons cette nuit le long des lumières de Saint-Tropez…
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publié le 2 octobre 2014 à 9h31

Lauréate de la bourse Tara-Libération-Apaj, Clémence Lesacq a embarqué sur la goélette. Elle chronique en direct son périple pour Libévoyage.

Cinquième chronique. Mercredi 1er octobre - Direction Saint-Tropez.

Nous atteindrons la première étape après Marseille en fin de journée. Partis lundi matin sous un ciel rose, nous dormirons cette nuit le long des lumières de Saint-Tropez. Sur ce «leg » (trajet maritime entre deux escales), nous étions quatorze. Quatre marins: Martin le capitaine, Samuel chef mécanicien, Nicolas et Mathieu. Cinq scientifiques de différents laboratoires: Jeff, Jean-Louis, Maryvonne, Maria-Louiza et Marie. S’ajoutent Dominique, merveilleuse cuisinière, Noélie, correspondante pour Tara, Eloïse, chef communication du projet et Katia, artiste vidéaste. Avec moi donc, 14 à bord. Le maximum de ce que la goélette peut accueillir. 14, dans à peine 100 mètres carré habitables (estimation faites très à la louche hier par Dominique et Martin, un mètre à la main). Un vrai huis clos à la Ozon.

Dans un tel espace, les règles de vie sont essentielles. Les tâches ménagères comme dresser la table, faire la vaisselle ou nettoyer les parties communes sont effectuées quotidiennement par des équipes de deux ou trois. Même chose pour les quarts de surveillance la nuit. Chacun met la main aux embruns. Pas de sirène à bord. La vérité c’est que naviguer à bord de Tara est un tel privilège, que ces tâches ne sont jamais une corvée.

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