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Libération

Les multiples applications de la télémédecine

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Le développement de la télésurveillance et des téléconsultations permettra d'éviter le déplacement inutile des patients.
publié le 6 octobre 2001 à 1h11

Consultations ou interventions chirurgicales à distance; échanges de données d'imageries entre hôpitaux ou cabinets médicaux; visioconférences; surveillance d'un malade à domicile... Le point commun des ­ multiples ­ applications de la télémédecine est d'utiliser un moyen de transmission à distance de l'information, dans un but médical.

Dans les années 60, cette médecine à distance s'est d'abord développée pour répondre à l'isolement géographique de certaines populations, dans des zones rurales des Etats- Unis, au Texas et en Géorgie, ou dans le nord de la Norvège. Puis d'autres avantages potentiels sont apparus: la possibilité d'améliorer les réseaux ville-hôpital ou interhôpitaux; de faciliter les discussions en temps réel entre praticiens autour de cas complexes; d'éviter des déplacements inutiles aux patients...

En France, la plupart des applications n'en sont cependant encore qu'au stade d'évaluation. «La télémédecine doit être un outil pour le soin, pas uniquement de la technique, justifie le Dr Catherine Viens-Bitker, en charge de la mission télémédecine à l'Assistance publique (AP-HP). Toute application doit donc apporter la preuve de son efficacité, d'où l'évaluation systématique.»

Télésurveillance

Le principe est simple: le patient effectue des automesures de paramètres médicaux et les transmet via un modem à un serveur. Le médecin reçoit donc les données en temps réel, et peut intervenir rapidement si nécessaire.

Exemple. L'automesure de la tension artérielle, un sujet