Une voiture verte, mais pour quoi faire ? Contrairement aux idées reçues, la pollution n'est pas au coeur de la grande bataille de l'automobile propre. Les émissions toxiques, oxyde d'azote, particules, hydrocarbures ou monoxyde de carbone, ont été réduites d'un facteur de... vingt ou trente en dix ans (1). Même le diesel qui continue toutefois d'émettre trop d'oxyde d'azote est devenu presque fréquentable, grâce aux filtres à particules. L'enjeu principal de l'innovation automobile, c'est le CO2, qui n'est pas un polluant mais le responsable de l'effet de serre. Les émissions de CO2 liées à la consommation d'essence étant responsables pour près de 40 % de l'effet de serre, les constructeurs travaillent sur deux pistes : le remplacement complet du moteur à explosion (par l'électricité ou la pile à combustible) ou la réduction de la consommation en carburant (via les moteurs hybrides ou une optimisation des motorisations existantes). La vertu écologique rejoint un souci énergétique : s'affranchir de la dépendance vis-à-vis du pétrole. Dans une optique géopolitique, pour se préparer à l'assèchement des ressources pétrolières, programmé entre 2050 et 2100. C'est cet argument que George Bush a mis en avant pour annoncer le 10 janvier son plan Freedom Car, une manne annuelle de 130 millions de dollars pour aider les constructeurs à développer une pile à combustible. Revue de détail de l'automobile alternative.
La voiture électrique
Eldorado trop tôt annoncé, elle a fini en flop. Les premiers enco