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Libération
Critique

Agents de haut vol.

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publié le 9 mars 2002 à 22h32

Il la regarde passer, blonde et fraîche. Ils se retrouvent au bar pour un jeu de séduction et de mutuelle tromperie. John Stamos joue Johnny, un voleur, adepte du verbe et de la haute technologie. Melissa George est Rita. Une voleuse qui lève la jambe pour mieux assommer ses ennemis ­ jambe que cette ancienne championne de roller-skate a parfaites.

Les deux héros trop occupés l'un par l'autre ­ je t'arrache ton pantalon et te menotte au lit, je me libère de tes menottes... ­ tomberont dans le piège que leur tend le FBI. C'est la fin de l'enrichissement personnel, le temps de la rédemption. Johnny n'ira pas croupir en prison et Rita n'abandonnera pas son ravissant costume de cuir si pratique pour fuir par les gaines d'aération ou faire du rappel sur les gratte-ciel. Nécessité faisant loi, ils collaborent avec le FBI avec leurs méthodes: lui la réflexion, elle les armes à feu. Les deux héros sont embarqués dans des histoires de protection de témoins, de récupération d'oeuvre d'art, selon les volontés du réalisateur James Frawley et l'imagination du scénariste Matthew Carnahan. Deux pro des séries TV, qui ont réadapté la nouvelle version du Fugitif.

Les premiers épisodes des Voleurs sont convaincants. Très rythmés: cascades, moqueries, et désir réciproque. Loin devant un quelconque Dark Angel ou Sydney fox, l'aventurière, les Voleurs se rapproche davantage d'un Haute Voltige (le film de Jon Amiel ), Melissa George n'ayant rien a envier à Catherine Zeta-Jones ­ les lecteurs du Pla