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Libération

Des «keitai» d'avant-garde

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publié le 23 mars 2002 à 22h41

Honneur au service le plus performant : lancés à l'automne 2001, les téléphones Foma de troisième génération de NTT DoCoMo n'ont pas encore trouvé leur public (moins de 60 000 abonnés, très en dessous des prévisions, et une couverture du territoire encore minime), mais ils propulsent leurs utilisateurs dans un vrai monde virtuel. Proposé pour 50 000 yens (environ 430 euros) avec l'abonnement, le visiophone Foma de Panasonic permet à deux interlocuteurs situés à Osaka et à Tokyo de se voir, tout en échangeant des fichiers, voire des séquences vidéo. La définition d'image, assez bonne, ouvre la porte à une foule d'applications futures en ligne comme les jeux ou des banques de données de clips. La 3G devrait décoller au Japon cette année avec l'entrée en lice annoncée de KDDI (en avril) et de J-Phone (plutôt vers l'automne), les deux concurrents de NTT DoCoMo, fort chacun d'environ dix millions d'abonnés.

KDDI et J-Phone, justement, ont joué avec habileté la contre-programmation pour résister au rouleau compresseur de l'I-mode. Leurs services d'Internet mobile Ez Web et J-Sky, basés sur la technologie Wap, sont moins populaires mais plus variés. La rolls de l'Ez Web est Ez Navi, une application qui permet d'obtenir, pour 1,5 euro par mois, une localisation immédiate par GPS, des itinéraires «porte à porte», etc. J-Phone, de son côté, a fait un carton l'an dernier avec ses keitai dotés d'un appareil photo miniature. D'une simplicité déconcertante, ils permettent de prendre un cli