«Arliss ou l'art du superagent sportif.» C'est du moins ce qu'essaie de nous vendre le générique de cette sitcom américaine centrée sur les coulisses du sport-business. Quand les patrons de club corrompent et les agents, peu scrupuleux, argentent. Le premier numéro de cette série prétendument satirique, créée et interprétée par Robert Wuhl il campait le journaliste Alexander Knox dans le Batman de Tim Burton , renseigne sur les sommets de niaiserie qu'on peut atteindre en voulant produire du sous-sous-Spin City (série avec Michaël J. Fox diffusée depuis 1996 sur la chaîne ABC). Scène d'exposition. Le héros, Arliss Michaels, renégocie durement le contrat d'un batteur de base-ball, situation aussi crédible que, dans un ordre européen de comparaison, la signature de Stéphane Guivarc'h au Milan AC. Bref, ça se passe mal. Pis, ledit batteur pisse sur le contrat et le bureau marqueté de M. Rengold, son ex-employeur, un homme influent dans tous les sports américains, patron de clubs et agent lui-même. Suite de l'acte I : Arliss, l'estomac noué, est lâché successivement par ses joueurs professionnels les mieux cotés. Sans aucun doute, il y a du Rengold là-dessous. Acte II. La secrétaire d'Arliss a une idée pour lui : court-circuiter ce satané Rengold et devenir le conseiller exclusif d'un jeune prodige de la NBA (et, accessoirement, celui de sa maman). Actes II, IV, V... Arliss récupère ses champions un à un. Dans le deuxième épisode, notre agent préserve l'honneur d'une star du
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