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Libération
Critique

Coulisses parfois lisses

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publié le 2 novembre 2002 à 1h38

En arrivant chez 2P2L (Pourquoi pas la lune), la boîte de production télé qui monte, on fait tout de suite face à l'esprit maison. A la réception, trônent, encadrées au mur, les plaquettes des références de cette société montée en 1997 par huit anciens de Canal +, et devenue une active PME de 40 personnes. Après l'électrochoc les Yeux dans les Bleus, l'équipe a pondu d'autres bons documentaires tels A la Clairefontaine sur les apprentis footballeurs, Comme un coup de tonnerre... sur la campagne de Jospin ou le Journal d'Anne-Flo sur une amoureuse anonyme... Mais 2P2L ne fait pas que dans le suivi au long cours. Ainsi notre déplacement en lisière du périphérique parisien (2P2L, dont les programmes sont vendus tous azimuts, est scotché aux buildings de France Télévisions) a pour but d'assister au montage de l'Echo des coulisses, programme qui se veut «au coeur de l'actu culturelle parisienne».

Après le Grand Prix de l'Arc de Triomphe et avant Richard Bohringer, le numéro de ce dimanche est consacré à Zebda et à Laurent Voulzy, suivis lors de récents concerts parisiens, coulisses forcément incluses. Si l'émission se tourne sur une journée avec quatre ou cinq caméras filmant la star et ses satellites (famille, arrangeur, tourneur...), le montage prend une bonne semaine, sous la houlette du boss François Pécheux. Le but étant de s'immerger sans voyeurisme dans ce monde de la musique comme si on avait un père roadie.

Pour le caractère spontané de l'affaire, François Pécheux, «étrang