New York de notre correspondant
Assis dans un café Starburcks sur Park Avenue devant un cappuccino, John Kirkscey raconte qu'il vient ici «tous les jours depuis trois semaines. Le café est pas mal, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse», ajoute-t-il, ouvrant son ordinateur portable de beau matin. «Ce qui me plaît, c'est de pouvoir me brancher sur l'Internet sans avoir à me prendre la tête et quand j'en ai envie.» Moins de trente secondes plus tard, sans avoir déroulé le moindre fil et sans souci de trouver une prise, John surfe sur le Web. Physique avantageux, chemise très mode et jean délavé, John est sans aucun doute le «client parfait» pour Starbucks et sa nouvelle offre commerciale : le Wi-Fi, ou l'Internet à haut débit, diffusé par ondes radio dans tous les cafés de la chaîne.
A 20 ans à peine, John, mannequin et journaliste free-lance collaborant à des lettres financières, explique qu'il réside rarement plus de trois ou quatre mois dans la même ville. Plutôt que de souscrire à des abonnements à l'Internet dans les appartements qu'il sous-loue, il paie 39,99 dollars (34 euros) par mois à la compagnie téléphonique T-Mobile, filiale américaine de Deutsche Telekom, pour pouvoir accéder à l'espace virtuel de chaque Starbucks qui dispose d'un relais et qui affiche fièrement «hot spot» (1) à sa devanture. «C'est simple, rapide et pas très cher. Pour moi, c'est le pied», résume-t-il.
Depuis quelques mois, le Wi-Fi a débarqué en force un peu partout aux Etats-Unis. Réservé il y a e