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Libération
Droit de réponse

Droit de réponse

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publié le 20 décembre 2003 à 2h25

Monsieur le directeur de la publication,

En vertu de l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881, je vous prie d'insérer le droit de réponse suivant, à la même place et en mêmes caractères que l'article, publié dans Libération du 12 décembre, qui le suscite.

Dans un article intitulé «"Le Monde" et le "racket" de Pinault», que publie Libération daté du 12 décembre, Daniel Schneidermann s'en prend au quotidien que je dirige, à certains de ses journalistes et à moi-même. Votre chroniqueur accuse le Monde d'avoir alimenté l'idée, dans un éditorial daté du 4 décembre, que l'affaire Executive Life se résumerait à une tentative de "racket" de la part de la justice californienne à l'encontre de l'homme d'affaires François Pinault. Peut-on faire remarquer que le mot "racket" a été utilisé par toute la presse française mais que votre collaborateur, pour les besoins de sa démonstration unilatérale, juge utile de ne citer que le Monde. A-t-on le droit de s'étonner, voire de s'indigner, d'une insinuation consistant à faire croire que notre journal s'appliquerait à travestir la réalité, au motif que M. Pinault, via son holding Artémis, est indirectement actionnaire, à hauteur de 2,46 % du Monde.

Depuis que l'affaire Executive Life a éclaté, le Monde a multiplié les articles, les enquêtes, les analyses et les points de vue contradictoires sur le sujet, pour que ses lecteurs soient informés le mieux possible et qu'ils se forment un jugement par eux-mêmes. Selon une technique bien établie, M. Sch