SAMEDI Ciel mon mardi !
Ciel dégagé. Enfin ! Je courtise nos télégéniques présentatrices de bulletins météo. Moins pour protéger un week-end en principe studieux que pour me demander si mardi à Roland-Garros où je dois me rendre, les matchs de l'après-midi auront bien lieu. En attendant mardi, lecture aride. Celle du décret d'application portant création du fameux ministère de l'Intégration, de l'Immigration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement. J'en oublie ? Autant le redécoupage en profondeur de Bercy et des ministères sociaux paraît judicieux, autant ce ministère me semble baroque.
Première surprise : on ne définit pas explicitement les compétences du ministre en termes d'identité nationale. On dit simplement que le ministre participe à la politique de la mémoire et à la promotion de la citoyenneté et des principes et valeurs de la République. On suppose donc que l'identité nationale, c'est ça. Si c'est ça, ça va. Sauf cette «politique de la mémoire» que les historiens récusent - à juste titre. Nicolas Sarkozy a dénoncé la «repentance». Mais une politique officielle de la mémoire ne peut que favoriser la repentance et réciproquement. Je pense que l'on n'aurait jamais dû aller au-delà de la loi Gayssot.
Mais revenons à notre ministère. Il n'aura pas d'administration propre, mais disposera de l'appui de 22 directions, divisions et administrations, allant des douanes à la délégation générale à la langue et aux langues de France ! Oui, nous dit-on, nous a