Les Britanniques aiment se distinguer de leurs voisins européens de toutes les façons possibles, et l'un des domaines où ils se considèrent comme très nettement supérieurs, c'est dans leur refus de la carte d'identité.
Chez nous, les policiers n'avaient aucunement le droit de vous demander de produire des documents permettant de vous identifier. Quand ils vous contrôlaient au volant, vous aviez sept jours pour apporter votre police d'assurance au commissariat local, et si vous leur donniez un faux nom, en général, vous vous en tiriez. Je sais d'expérience que ça marchait ! Les cartes d'identité ont existé durant la guerre et le gouvernement souhaitait les conserver. Il a pourtant dû faire machine arrière, à l'occasion d'une des premières démonstrations de force du peuple, lorsque des milliers de personnes les ont tout simplement brûlées et ont refusé d'avoir affaire à ces symboles honnis de contrôle.
Dossiers médicaux.Pendant plusieurs années, il a essayé en vain de les remettre en circulation. Les attaques terroristes, d'abord le 11-Septembre, puis les attentats à la bombe dans le métro de Londres, semblaient avoir fait pencher la population en leur faveur. Mais petit à petit, face aux signes grandissants de l'incompétence du gouvernement, la résistance enfle.
Le gouvernement a tout d'abord perdu, «au courrier», les disques durs contenant les données personnelles de la moitié de la population. Il a ensuite égaré les détails personnels des candidats au permis de conduire, puis