C'est un fait : en Italie, le climat a changé. Nous avions une ribambelle de partis, maintenant nous en avons deux : le centre droit et le centre gauche tendance droite. Nous avions quatre saisons, maintenant nous en avons deux : chaleur humide ou déluge. Ceux qui avaient tout misé sur la peur pour remporter les élections ont eu raison.
Minorités. Une terrible catastrophe climatique est en cours dans toute l'Europe, et surtout en Italie. Nous avons été privés de printemps et d'été, la pluie s'abat sur le nord et le sud, les fleuves débordent, des hordes de vacanciers accros à l'essence forment des queues de plusieurs kilomètres sous le tonnerre et les éclairs, les ferries tanguent, les glaciers fondent, les tomates pourrissent. Mais la télévision et les journaux consacrent bien peu de titres à ce drame. Les peurs fomentées par les médias et les ministres sont tout autres. Evidemment, les causes du désastre climatique, selon nos gouvernants, ne sont ni la cupidité des boss de l'économie, ni la monstrueuse prolifération des voitures et des gaz polluants, ni les dégâts infligés à l'environnement.
Les responsables, ce sont quelques petites minorités criminelles facilement identifiables. Les glaces du pôle fondent à cause des Esquimaux, peuples nomades semblables aux Roms, qui fument, cuisinent et pètent sans retenue dans leurs igloos. Leurs misérables villages illégaux dispersés sur la banquise empoisonnent l'atmosphère, leurs traîneaux à moteur polluent et jaunissent le pelage de